Exposition rakus
lundi 26 août à 8 h 30 - dimanche 1 septembre à 21 h 00
» Originaire d’Alsace, nous avons deux passions, l’une pour le Morbihan, notre région de cœur, l’autre pour la céramique, et plus particulièrement pour le « Raku », cette technique de cuisson et d’émaillage qui remonte au Japon du 16ème siècle.
Nous travaillons la terre, chacun son style, son identité : sculptures de femmes élancées pour Mireille, poteries japonisantes et animaux stylisés pour Gilbert avec parfois quelques dérives plus abstraites.
A partir d’un bloc d’argile fortement sablé, nos sculptures une fois réalisées, sont séchées durant quelques jours, puis cuites une première fois dans un four de potier durant 24H avec une pointe de température à 950°C, puis émaillées.
C’est la seconde cuisson dans un four à gaz qui va donner toute la beauté aux œuvres. En effet, 45 min suffisent pour avoisiner les 1000°C. Les pièces sont alors défournées rapidement provoquant un important choc thermique. L’émail en fusion se fige et craquelle.
Les œuvres encore rougeoyantes, sont alors plongées dans un bac de copeaux de bois qui s’enflamment.
Durant ce confinement dans des fumées âcres, le carbone va se déposer dans tout le réseau de craquelures et les parties non émaillées des sculptures.
Après une demi-heure d’enfumage, les sculptures sont libérées de craquelures et des couleurs très aléatoires. Il y a toujours une part de hasard, c’est ce qui fait le charme du raku ! »
Mireille et Gilbert FAURIE
» J’accrocherai pour ma part sur les cimaises de l’Espace Turner mes peintures huile sur toiles de lin. Mon récit pictural privilégie le réel dans ses aspects les plus précis.
Je peins avec un certain déterminisme figuratif le littoral breton et quelques études personnelles ayant aussi pour sujet la mer.
Mon objectif, voir mon obsession est d’apporter une attention particulière à l’atmosphère qui se dégage de chacun des lieux choisis. Pour ce faire, la lumière et ses variations successives, le flux et le reflux de la mer, le ciel et ses tourments, sont autant d’éléments qui illustrent la relation essentielle qui me lie à la nature »
Francis SENINCK