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Que reste-t-il du vieil édifice dont la fondation est attestée par un acte s
olennel signé devant le recteur de Nivillac en 1063 et conservé dans le
cartulaire de l’abbaye de Redon ? Personne ne peut le dire. En revanche,
dans sa riche histoire,
Il est prouvé que cette modeste chapelle, plusieurs fois remaniée, devînt
en 1561 le premier temple protestant de Bretagne et le resta avec le
pasteur Philippe Le Noir jusqu’à l’Edit de St-Germain sous l’impulsion
du baron François de Coligny d’Andelot qui avait fait venir le pasteur
Jean Louveau pour prêcher la Réforme  sur ses terres.

Devenue bien national, elle abrita le sinistre Tribunal Révolutionnaire
puis, rachetée et restaurée par la famille Cornudet, elle échappa de
justesse à la pelleteuse grâce à un sursaut d’intérêt pour ce patrimoine,
suite à un  referendum communal favorable à sa démolition en 1973.

Le cliché des années 30 rappelle que lors des imposantes processions de
la Fête-Dieu qui sillonnaient les rues de la paroisse, les habitants du
quartier y installaient un éphémère décor floral.

THE CHAPEL OF NOTRE DAME

Records in the Abbey of Redon confirm that the first construction of a chapel date from 1063, when an Act was signed by the Rector of Nivillac.  Originally Catholic, the chapel became, in 1561, the first Protestant place of worship in Brittany.  During the Revolution, the building became national property and housed the sinister Revolutionary Tribunal Court.  During the restoration in the 19th century, the Chapel was bought from the Nation by a local family, the Cornudet family.  Having fallen into disuse and partially ruined, the local council decided to demolish the chapel in 1973.  However, following a Communal Referendum, an Association was set up to restore the building to its former glory.  A photograph taken in the 1930s shows the Chapel decked in  flowers for the Fête Dieu.

 

                                                   

photo véritable d’un particulier anonyme vers 1930                                                                 Vue prise en 2018

reposoir de la Fête-Dieu à l’intérieur de l’édifice